Face au cancer, les traitements lourds et leurs effets secondaires peuvent être éprouvants. Cependant, la kinésithérapie se distingue comme une discipline particulièrement efficace pour accompagner les patients à chaque étape de leur parcours, que ce soit avant, pendant ou après les traitements médicaux.
Cet article est basé sur des informations provenant du site de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes (www.ordremk.fr).
Interventions du kinésithérapeute
Le kinésithérapeute intervient à diverses phases du traitement du cancer, notamment autour de la chirurgie, pendant et après la chimiothérapie, la radiothérapie et l’hormonothérapie. Les objectifs sont multiples :
- Amélioration de la cicatrisation
- Gestion de la douleur et des raideurs articulaires
- Réduction de la fatigue
- Maintien de la force physique et de la mobilité
- Retour progressif aux activités quotidiennes et à l’activité physique
Kinésithérapie et chirurgie des cancers
Après une chirurgie, les cicatrices peuvent être douloureuses et limitantes. Souvent, les patients négligent ces douleurs, les considérant secondaires par rapport à la maladie elle-même. Pourtant, une prise en charge précoce en kinésithérapie permet de :
- Limiter la gêne fonctionnelle
- Réduire les douleurs
- Prévenir les blocages circulatoires
- Améliorer la cicatrisation
Il est crucial de consulter un chirurgien pour obtenir une prescription de séances de kinésithérapie dès la phase post-opératoire.
Kinésithérapie pendant et après la chimiothérapie
La chimiothérapie peut entraîner des douleurs, des raideurs articulaires et une fatigue accrue, en plus d’une perte de masse et de fonction musculaires (sarcopénie). La kinésithérapie joue un rôle essentiel pour :
- Diminuer les douleurs et les raideurs
- Combattre la fonte musculaire
- Réapprendre le mouvement et réadapter physiquement le patient
Contrairement aux idées reçues, il est vital que les patients continuent à bouger pour éviter un cercle vicieux de douleurs, fatigue et inactivité. Le kinésithérapeute, à travers un travail pédagogique, aide les patients à reprendre progressivement les activités quotidiennes et sportives, améliorant ainsi leur confort et leur qualité de vie.
Activité physique et qualité de vie
L’activité physique est une composante clé pour améliorer le moral, la qualité du sommeil et prévenir la prise de poids, particulièrement dans les cancers du sein et hormono-dépendants. Une prise de poids peut augmenter le risque de lymphœdème après une chirurgie. La rééducation est adaptée au type de cancer, incluant :
- Rééducation respiratoire pour les cancers pulmonaires
- Rééducation pelvienne pour les cancers gynécologiques ou de la prostate
- Rééducation neurologique après une lésion médullaire ou encéphalique
Soutien moral et écoute
Au-delà des aspects physiques, le kinésithérapeute offre une écoute attentive et un soutien moral important. Il répond aux questions des patients, les rassure sur leur qualité de vie future et les aide à affronter les traitements de manière positive.
N’hésitez pas à discuter avec votre oncologue de l’opportunité d’intégrer des soins de kinésithérapie dans votre parcours de soins. Pour un accompagnement personnalisé, prenez rendez-vous avec les kinésithérapeutes de la Body House Kiné, spécialistes du mouvement et de la rééducation post-cancer.